Cet ensemble formait une véritable armure dermique recouvrant la tête, le tronc et la queue de l’animal. Composée de milliers de petites pièces osseuses polygonales, cette carapace pouvait mesurer jusqu’à 2 mètres de long !
Cette morphologie si particulière était une adaptation de protection contre les grands prédateurs carnivores tels que les redoutables Smilodons. Ce blindage servait aussi à réguler la température corporelle de l’animal ou même impressionner d’éventuels rivaux lors des périodes de reproduction. Un gigantesque herbivore se déplaçant avec lenteur. Avec un tel cuirassement pesant facilement 500 kg, associé à des pattes relativement courtes, le Glyptodon ne pouvait évidemment pas courir vite ni même se déplacer de manière très dynamique. Cet énorme mammifère passait ainsi son temps à paître tranquillement la végétation environnante, un peu à la manière d’une tortue géante broutant herbes et broussailles ! Son régime alimentaire était exclusivement herbivore. Sa petite tête triangulaire munie de puissantes mâchoires permettait de broyer feuilles coriaces, écorces ou plantes touffues. Il complétait son attentat blindé par une longue queue également protégée de solides anneaux osseux Les études phylogénétiques montrent en fait que le Glyptodon descend d’une branche de la famille des Glyptodontidés, un groupe de cingulés cuirassés endémiques d’Amérique du Sud. Cette famille comprenait également les genres Doedicurus, Panochthus ou Glyptatelus.
Plaque dermique de Glyptodon trouvée dans une carrière d’argile pour la fabrication de tuiles. Vallée andine aux alentours de Cuzco, Pérou.






