Pseudamaura subbulbiformis

 Pseudamaura subbulbiformis

Natica. Pseudamaura subbulbiformis est extrêmement variable. La « forme elongata est la plus allongée. L’ouverture est de forme élancée, le dernier tour occupant les trois quarts de la hauteur totale de la spire. Sur une cinquantaine d’échantillons observés provenant du niveau des Marnes bleues à Sougraigne, aucun ne présente d’ombilic ou de callosité columellaire. Par contre, tous présentent une très nette rampe infrasuturale s’excavant de plus en plus avec l’accroissement de la coquille. Certains spécimens présentent de très fines stries de croissance orthoclines (= penchant vers la droite). Un seul des échantillons observés illustre la « forme minor » de l’espèce. L’ouverture de la coquille (sans doute à un stade juvénile) est de forme ovalaire, son bord, à partir de la zone columellaire, laisse supposer la présence d’un ombilic très étroit. Il s’arrondit au niveau du bord externe, pour arriver à mi- hauteur du dernier tour, en se terminant par un angle très net, correspondant à la rampe infrasuturale. La forme « major », semble la plus fréquente, nous avons pu en observer plus d’une vingtaine d’échantillons, toujours de forme nettement plus large, que pour les deux autres et portant toujours une rampe suturale très nette. Bien sûr de nombreux stades intermédiaires existent, ce qui n’autorise pas la création d’espèces distinctes, comme ont pu le proposer certains.

Les gastéropodes du grec gaster (ventre) pous(pied) sont une classe de mollusque s caractérisés par la torsion de leur masse viscérale. Ils présentent une très grande diversité de formes mais peuvent se reconnaitre généralement par leur coquille dorsale torsadée et univalve, caractéristique lorsqu’elle est présente. Les gastéropodes constituent le plus grand groupe animal après les insectes : on en dénombre environ 40 000 espèces vivantes, regroupées en 409 familles reconnues, auxquelles s’ajoutent 202 familles disparues, connues à l’état fossile depuis le Cambrien. Les plus petits gastéropodes sont de taille millimétrique et les larves planctoniques des espèces aquatiques sont microscopiques

Ils possèdent un pied et une tête distincts. Leur pied est aplati en une largsole ventrale, servant à la natation ou la reptation, tandis que leur tête comporte des yeux et une radula. L’écologie des gastéropodes est très variée et les espèces La perte de la symétrie bilatérale est due à trois phénomènes qui se produisent au cours du développement larvaire : d’abord une flexion endogastrique, liée à l’inégalité de croissance de la masse viscérale dans le sens dorso-ventral et l’allongement du tube digestif, qui provoque une courbure de ce tube, ce qui rapproche les ouvertures buccale et anale du côté ventral. Cette flexion entraîne une saillie de viscères dans une bosse dorsale et le déplacement de la cavité palléale qui devient antérieure (elle s’ouvre toujours du côté ventral), facilitant la respiration branchiale (les sens opposés de circulation de l’eau et du déplacement de l’animal autorisent un taux d’extraction du dioxygène plus élevé)². Cette position antérieure de la cavité palléale permet à la tête de trouver protection sous la coquille mais présente le désavantage de l’élimination des déchets du rectum et des reins qui risquent d’encrasser les branchies, ce qui demande des adaptations morphologiques

Les gastéropodes sont des animaux presque toujours asymétriques, dont le corps est divisé en trois régions distinctes :En avant, la tête, presque toujours munie de tentacules, portant des yeux à leur extrémité ou à leur base. Ventralement, un pied élargi en un disque reptateur, ou parfois transformé en organe de natation. Dorsalement, une masse viscérale, parfois nue mais très généralement enfermée dans une coquille d’une seule pièce.