Derrière l’extrême diversité apparente des formes, les échinodermes, dont on dénombre 6 000 espèces, toutes marines, présentent toujours une symétrie d’ordre 5 (dite pentaradiée). Leur squelette calcaire interne (à la différence de celui des arthropodes) se situe sous le tégument. Les échinodermes forment un embranchement très ancien, apparu il y a plus de 500 millions d’années, qui était beaucoup plus diversifié au paléozoïque. On divise les échinodermes actuels en six groupes : les crinoïdes (encrines ou lis de mer, comatules), les holothuries (concombres de mer), les échinides (oursins), les astérides (astéries ou étoiles de mer), les ophiures et les « pâquerettes de mer » ou « marguerites de mer », dont on ne connaît qu’une seule espèce, décrite en 1986. Les échinodermes sont dotés d’un squelette interne formé de cristaux de calcite. Ceux-ci peuvent s’organiser en réseau léger mais résistant dans les tissus de l’animal, ou bien, comme chez les oursins, en plaques calcaires formant un test (« carapace »), recouvert d’une fine couche de cellules.
Loriolia wrigthii
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Loriolia wrigthii est une espèce d’oursin fossile, appartenant à la classe des Échinoïdes. Callovien moyen, Le Mans 72, Sarthe, France.
Informations complémentaires
Dimensions | 1,5 cm |
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Description du produit
Loriolia wrigthii
Loriolia wrigthii est une espèce d’oursin fossile, appartenant à la classe des Échinoïdes. Ces créatures marines, souvent appelées “hérissons de mer”, se caractérisent par leur squelette externe, appelé test, composé de plaques calcaires imbriquées. L’espèce Loriolia inequalis a vécu durant le Jurassique, une période géologique s’étendant d’environ 201 à 145 millions d’années.
- Test: Généralement aplati, avec une forme subpentagonale.
- Ambulacres: Les ambulacres, zones portant les pieds ambulacraires, sont étroits et bien définis.
- Piquants: Les piquants, bien que fossilisés, laissent souvent des empreintes sur le test, permettant de reconstituer leur taille et leur arrangement.
- Fossile-index: Loriolia inequalis est un fossile-index, c’est-à-dire un fossile caractéristique d’une période géologique précise. Sa présence dans une couche sédimentaire permet aux géologues de dater cette couche avec une bonne précision.
- Évolution des échinides: L’étude de Loriolia inequalis contribue à notre compréhension de l’évolution des oursins et de leur adaptation à différents environnements marins.
Les Loriolia sont principalement retrouvés dans les roches du Jurassique. En France, de nombreux gisements fossilifères ont livré des spécimens de cette espèce, notamment dans les régions de Normandie et de Bourgogne.
Les Loriolia inequalis sont très appréciées des collectionneurs de fossiles en raison de leur beauté et de leur intérêt scientifique. Il est important de noter que la collecte de fossiles est réglementée dans de nombreux pays, et il est essentiel de respecter la législation en vigueur et de ne pas prélever de fossiles dans des sites protégés.
Conclusion
Loriolia wrigthii est un oursin fossile fascinant, qui témoigne de la diversité de la vie marine au Jurassique. Son étude nous permet de mieux comprendre les écosystèmes marins d’une époque révolue.
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