Lambertiaster auberti coniacien

Lambertiaster auberti coniacien. Les échinolampas sont un genre d’oursins fossiles, particulièrement répandus dans les sédiments marins du Paléogène. Ces échinodermes, caractérisés par leur forme aplatie et arrondie, étaient Echinolampas pyrenaicus Oligocèneadaptés à une vie enfouie dans les sédiments. Leur nom, qui signifie “lampe d’échinoderme”, fait référence à leur forme caractéristique.

Forme: Les échinolampas ont une forme aplatie et arrondie, très différente des oursins réguliers à symétrie pentaradiale.

Ambulacres: Leurs ambulacres, les zones où se trouvent les pieds ambulacraires, sont très larges et peu marqués.

Test: Leur test (squelette externe) est généralement épais et robuste, ce qui leur permettait de résister aux pressions des sédiments.

On pense que les Echinolampas deshayesi du Pliocène étaient des oursins fouisseurs. Leur forme aplatie et leurs ambulacres larges leur permettaient de s’enfouir dans les sédiments, où ils se nourrissaient de particules organiques. Cette adaptation leur offrait une protection contre les prédateurs et les mouvements de l’eau.

Les fossiles d’échinolampas sont relativement communs dans les anciennes mers peu profondes. Ils sont souvent retrouvés dans les calcaires, les marnes et les sables. Les plages, les falaises et les anciennes carrières sont des lieux privilégiés pour la recherche de ces fossiles.

Quelques gisements célèbres: Blaye (France): Les falaises de Blaye sont réputées pour leurs nombreux fossiles d’échinolampas du Lutétien.

L’évolution des échinodermes: Les échinolampas ont évolué au cours du temps, donnant naissance à de nombreuses espèces différentes. L’étude de ces espèces permet de retracer l’histoire évolutive de ce groupe d’animaux. Restes d’oursins ayant vécu il y a des millions d’années. Ces fossiles nous offrent un aperçu fascinant de la vie marine du passé et nous aident à comprendre l’évolution de ces organismes. Les oursins, comme de nombreux autres organismes marins, possèdent un squelette calcaire qui a de bonnes chances de se fossiliser. Lorsqu’un oursin meurt, sa partie molle se décompose rapidement, mais son test (coquille) peut être enfoui dans les sédiments. Au fil du temps, les minéraux présents dans l’eau vont remplacer la matière organique du test, le transformant ainsi en pierre. L’étude des oursins fossiles permet aux paléontologues de dater les roches. Certaines espèces d’oursins sont caractéristiques de certaines périodes géologiques. En identifiant les espèces présentes dans une roche, les scientifiques peuvent estimer son âge.

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