Circopeltis baicherei yprésien

Circopeltis baicherei : Un Oursin Élégant des Étages Éocènes

Une Espèce Caractéristique des Gisements de Montazels

Circopeltis baicherei yprésien est une espèce d’oursin fossile, appartenant à la famille des Trigonocidaridae. Elle tire son nom du paléontologue français Jean-Baptiste Baichère qui l’a décrite pour la première fois. Cette espèce est particulièrement bien représentée dans les gisements de Montazels, en région Occitanie, et plus précisément dans le département de l’Aude.

Caractéristiques Distinctives

• • Forme: il présente généralement une forme subcirculaire, légèrement renflée.
  • Tubercules: Sa surface est recouverte de nombreux tubercules, tant au niveau des zones ambulacraires qu’interambulacraires. Ces tubercules donnent à l’oursin un aspect granuleux caractéristique.
  • Zones porifères: Les zones porifères, qui portent les pores servant à la respiration et à la locomotion, sont souvent onduleuses et présentent une tendance à se regrouper par paires à la face inférieure.

Les individus de Circopeltis baicherei vivaient dans des environnements marins peu profonds, probablement dans des zones de faible énergie. Les gisements de Montazels, où cette espèce est abondante, témoignent d’un milieu de dépôt constitué de sédiments fins, déposés dans un environnement calme et protégé.

Importance Paléontologique. L’étude de cet oursin apporte de précieuses informations aux paléontologues :

• Biostratigraphie: Cette espèce est un excellent marqueur biostratigraphique pour l’Éocène moyen. Sa présence dans un niveau sédimentaire permet de dater précisément les roches.
• Paléoenvironnement: L’étude de Circopeltis baicherei et de son association faunistique permet de reconstituer les paléoenvironnements de l’Éocène.
• Évolution des échinodermes: L’étude de l’évolution de ce genre permet de mieux comprendre l’évolution des oursins au cours du temps.

Gisements de Montazel. Les gisements de Montazels sont particulièrement riches en fossiles d’échinodermes, et Circopeltis baicherei y est une espèce très commune. Ces gisements ont fait l’objet de nombreuses études et ont permis de mieux comprendre la biodiversité marine de l’Éocène en Europe et plus particulièrement en occitanie..