Quartz cookeite oisans

Quartz cookeite oisans. Les cristaux de quartz se développent généralement dans des fluides à des températures élevées comprises entre 150 °C et 600 °C, mais ils se développent également dans des conditions ambiantes (Mackenzie et Gees, 1971 ; Ries et Menckhoff, 2008).

Le quartz est surtout connu pour la beauté des cristaux qu’il forme dans toutes sortes de cavités et de fissures. La plus grande variété de formes et de couleurs de cristaux de quartz provient des filons et gisements de minerai hydrothermaux, reflétant les grandes différences de conditions de croissance dans ces environnements (chimie, température, pression). De magnifiques cristaux de grande taille se développent à partir de saumures chaudes ascendantes dans de grandes fissures, de fluides résiduels riches en silice dans des cavités de pegmatites et de silice localement mobilisée dans des fissures de type alpin. Les cavités des roches volcaniques constituent une source d’améthyste économiquement importante pour l’industrie lapidaire. De petits cristaux de quartz bien formés se trouvent dans des nodules septaires et dans des poches de dissolution dans les calcaires.

Des cristaux de quartz bien formés, entièrement enchâssés dans les roches sédimentaires et formés lors de la diagenèse (dits cristaux de quartz authigènes), sont parfois observés dans les calcaires, les marnes et les évaporites (par exemple, Rykart, 1984).

Les cristaux de quartz idiomorphes enchâssés dans les roches ignées sont rares. Le quartz est l’un des derniers minéraux à se former lors de la solidification d’un magma et, comme ces cristaux comblent l’espace résiduel entre les cristaux plus anciens d’autres minéraux, ils sont généralement irréguliers. Des cristaux de quartz bipyramidaux idiomorphes et trapus sont parfois observés dans les rhyolites. Il s’agit généralement de paramorphes issus de quartz bêta à symétrie hexagonale ; les cristaux de quartz dont l’habitus trigonal indique qu’ils se sont formés en quartz alpha sont très rares dans les roches volcaniques (par exemple, Flick et Weissenbach, 1978). On ne voit que rarement des cristaux de quartz euhédriques intégrés dans des roches métamorphiques (Kenngott, 1854 ; Tschermak, 1874 ; Heddle, 1901).