Brachiopode Indiana

Brachiopode Indiana. L’épithète spécifique meeki fait très probablement référence à l’espèce de brachiopode Cincinnetina meeki (anciennement classée sous le genre Platystrophia ou Onniella), une espèce fossile majeure du Paléozoïque.

Ce brachiopode est crucial pour la biozonation du Cincinnatien (Ordovicien supérieur) en Amérique du Nord.

Cincinnetina meeki est un fossile extrêmement commun dans les strates sédimentaires de la région de Cincinnati, Ohio, et du Midwest américain. Ces sédiments sont d’origine marine peu profonde.

Ce brachiopode appartient aux formes dites articulées (avec une charnière et des dents).

• Taille : Généralement petite à moyenne (souvent 1 à 3 cm de largeur).
• Forme générale : Coquille biconvexe (les deux valves, brachiale et pédiculaire, sont bombées), de forme sub-circulaire à transverse.
• Ornementation : La surface de la coquille est caractérisée par la présence de fines côtes rayonnantes et nombreuses, appelées costellae, qui irradient du sommet jusqu’au bord.
• Valve pédiculaire (inférieure) : Possède une ouverture pour le pédoncule (le pied de fixation), bien que ces organismes aient pu vivre non fixés sur le fond boueux.
• Valve brachiale (supérieure) : Contient le lophophore, l’organe filtreur, qui est soutenu par un squelette interne (le brachidium).

Il vivait dans les eaux chaudes et peu profondes de la mer qui recouvrait le continent nord-américain à la fin de l’Ordovicien.

1. Mode de vie : Benthique, il vivait probablement posé sur le fond marin ou légèrement enfoui dans le sédiment.
2. Environnement : Il est souvent trouvé en association avec d’autres brachiopodes, des trilobites et des crinoïdes, dans des faciès marins de plateforme.
3. Abondance : L’espèce est si abondante qu’elle forme localement des coquina (roches composées presque entièrement de coquilles fossiles), témoignant d’une population très dense dans son environnement de vie.

Si vous avez rencontré le nom Omnithyrella meeki dans une ancienne référence, il pourrait s’agir d’une désignation obsolète ou d’une erreur d’identification. Dans la littérature paléontologique moderne, la forme meeki est associée de manière stable aux genres de l’Ordovicien Cincinnetina et Onniella.