Harpes perradiatus

• Le Bord Crible : Cette visière, appelée brim ou bordure céphalique, est élargie latéralement et vers l’arrière, souvent striée et parsemée de nombreux petits trous ou pores (crible).
• Fonction hypothétique : Cette structure était probablement une adaptation à un mode de vie benthique particulier :
  • Le large céphalon et le bord plat auraient aidé le trilobite à s’ancrer ou à se camoufler sur un fond marin meuble ou boueux.
  • Les minuscules pores du crible pourraient avoir servi de système sensoriel pour détecter des proies, des détritus, ou les changements chimiques dans les sédiments juste sous la visière, aidant l’animal à s’alimenter ou à respirer

Yeux : Les yeux sont souvent placés très près de la glabelle (la partie centrale de la tête) et sont généralement petits, parfois très réduits, comparés à la taille énorme de la visière.

Corps : Le thorax et le pygidium de Harpes perradiatus sont relativement petits et modestes par rapport à l’envergure impressionnante du céphalon, ce qui donne au trilobite une apparence déséquilibrée.

Mode de vie : On suppose que Harpes perradiatus était un brouteur ou un détritivore de fond, qui passait son temps à balayer ou à creuser légèrement la surface des sédiments pour se nourrir, le large bouclier céphalique protégeant son corps.

Comme beaucoup de trilobites spectaculaires, les spécimens les plus célèbres de Harpes perradiatus sont découverts dans les calcaires du Dévonien au Maroc.

Les trilobites de cette famille (Harpetidae) sont moins courants que les Phacopida (comme Morocconites) et sont très prisés des collectionneurs en raison de la complexité et de la fragilité de leur grand bouclier céphalique.