Pseudogamides aganiticus n’est pas une ammonite, comme on pourrait le penser au premier abord, mais un nautiloïde. Les nautiloïdes sont des céphalopodes, tout comme les ammonites, mais ils appartiennent à un groupe distinct. Leur coquille, bien que spiralée, a une forme généralement plus simple que celle des ammonites, et leurs chambres internes sont disposées différemment.

Le Pseudogamides  est une espèce particulièrement intéressante car elle est souvent trouvée dans les couches calloviennes de la région de Saint-Laon (86), en France. Le Callovien est un étage géologique du Jurassique moyen, datant d’environ 166 à 163 millions d’années.

Coquille: Généralement comprimée, avec une spire relativement large.

Ornementation: La surface de la coquille peut présenter des côtes ou des stries.

Taille: La taille des individus peut varier, mais les Pseudogamides aganiticus sont généralement de taille moyenne.

• Fossile-index: Comme de nombreux autres fossiles, le Pseudogamides  peut être utilisé comme fossile-index. Sa présence dans une couche sédimentaire permet aux géologues de dater précisément cette couche et de corréler les différentes formations géologiques.
• Évolution des céphalopodes: L’étude des Pseudogamides aganiticus contribue à notre compréhension de l’évolution des céphalopodes et de leur adaptation à différents environnements marins.

Pour trouver des Pseudogamides, il faut se rendre dans des régions où affleurent les roches du Callovien. En France, la région de Saint-Laon (86) est un site de référence, mais d’autres gisements existent, notamment dans le bassin parisien.

La collecte de fossiles, y compris les nautiloïdes, est réglementée. Il est important de respecter la législation en vigueur et de ne pas prélever de fossiles dans des sites protégés. De plus, il est recommandé de se renseigner sur les techniques de récolte et de conservation des fossiles pour préserver leur intégrité.

Le Pseudogamides aganiticus est un fossile intéressant qui témoigne de la diversité de la vie marine au Callovien. Son étude nous permet de mieux comprendre les écosystèmes marins du Jurassique moyen.