Astérocidaris meandrina. C’est un échioderne fossilisé, animal marin tel que les oursins, les étoiles de mer, les ophiures, les encrines et les holothuries, à symétrie axiale d’ordre 5, parfois masquée par une symétrie bilatérale surajoutée, ou plus rarement remplacée par une symétrie axiale à plus de 5 antimères. (Les échinodermes, qui sont des deutérostomiens, forment un embranchement.) Derrière l’extrême diversité apparente des formes, les échinodermes, dont on dénombre 6 000 espèces, toutes marines, présentent toujours une symétrie d’ordre 5 (dite pentaradiée). Leur squelette calcaire interne (à la différence de celui des arthropodes) se situe sous le tégument. Les échinodermes forment un embranchement très ancien, apparu il y a plus de 500 millions d’années, qui était beaucoup plus diversifié au paléozoïque. On divise les échinodermes actuels en six groupes : les crinoïdes (encrines ou lis de mer, comatules), les holothuries (concombres de mer), les échinides (oursins), les astérides (astéries ou étoiles de mer), les ophiures et les « pâquerettes de mer » ou « marguerites de mer », dont on ne connaît qu’une seule espèce, décrite en 1986. Les échinodermes sont dotés d’un squelette interne formé de cristaux de calcite. Ceux-ci peuvent s’organiser en réseau léger mais résistant dans les tissus de l’animal, ou bien, comme chez les oursins, en plaques calcaires formant un test (« carapace »), recouvert d’une fine couche de cellules. Le squelette se réduit parfois à de simples spicules disséminés sous le tégument. De nombreux échinodermes portent des piquants, des épines ou des protubérances variées. Le système nerveux est uniquement formé d’un réseau de nerfs ; il n’y a pas de cerveau.
Les échinodermes présentent, en outre, une caractéristique anatomique originale : leur organisme est parcouru par un véritable système hydraulique, le « système aquifère », qui communique avec l’eau de mer. Ce réseau de tubes se prolonge, à l’extérieur, par des sortes de petites excroissances mobiles qui permettent la locomotion : les pieds ambulacraires (ou podia), généralement terminés par de petites ventouses.