Larimar

Larimar. C’est le nom commercial et gemmologique d’une variété rare de pectolite calcique et sodique, caractérisée par une coloration bleue unique due à la substitution du calcium par du cuivre dans sa structure cristalline.

Le Larimar est une des rares gemmes dont l’unique gisement connu et exploitable se trouve dans la République Dominicaine.

• Localité : Il provient exclusivement des mines de la région de Barahona, dans le sud-ouest de l’île d’Hispaniola.

• Découverte Moderne : Bien que son existence fût signalée dès 1916, le Larimar n’a été redécouvert et commercialisé qu’en 1974 par un habitant local, Miguel Méndez.

• Le Nom “Larimar” : Méndez a combiné le prénom de sa fille, Larissa, avec le mot espagnol “mar” (mer), en référence à la couleur bleue de la pierre qui évoque les Caraïbes.

La formation du Larimar est liée à l’activité volcanique :

• Roche Hôte : Le Larimar se trouve uniquement dans les cavités (veines) des roches volcaniques basaltiques et des andésites qui se sont formées il y a des millions d’années.

• Processus : La pectolite bleue se forme lorsque des fluides hydrothermaux chauds et chargés en minéraux (silice, calcium, sodium, et cuivre) circulent dans ces veines. La présence du cuivre est essentielle pour lui donner sa couleur bleue distincte.

• Formation de Veines : La pectolite bleue cristallise souvent sous forme d’agrégats massifs et fibreux qui remplissent les fissures et les cavités de la roche volcanique.

Le Larimar est principalement utilisé en joaillerie.

• Aspect Caribéen : Sa couleur va du blanc pâle au bleu profond, en passant par le vert-bleu, souvent avec des motifs tourbillonnants et veinés de blanc. Les spécimens de la plus haute qualité ont un bleu-ciel homogène et intense.

• Joaillerie : En raison de sa faible dureté (4,5-5 sur l’échelle de Mohs), il doit être taillé avec soin. Il est principalement utilisé en cabochons et en perles pour les colliers, bracelets et boucles d’oreilles.