Balanocidaris glandifera

Balanocidaris glandifera est un échinide régulier, ce qui signifie qu’il possède une symétrie pentaradiale (d’ordre 5) claire et que la bouche et l’anus sont aux pôles opposés. Il fait partie de l’ordre des Cidaroida, un groupe d’oursins primitifs qui a survécu jusqu’à aujourd’hui.

• Taille : Le test (carapace) est de taille moyenne, généralement entre 4 et 8 cm de diamètre.
• Plaques : Comme tous les Cidarides, le test est composé de plaques ambulacraires et interambulacraires, mais la caractéristique frappante est la rareté et l’espacement de ses tubercules primaires.
• Tubercules : Les tubercules primaires sont très grands et robustes, servant de point d’articulation aux grosses radioles.

Les radioles sont la caractéristique la plus impressionnante de l’espèce et ce qui la rend si populaire auprès des collectionneurs :

• Forme : Les radioles (épines) sont extrêmement massives, épaisses et longues, souvent en forme de massue, de barillet ou de crayon.
• Fossilisation : Contrairement à la majorité des oursins fossiles qui perdent leurs épines après la mort, les spécimens de Teruel, Espagne, sont célèbres pour avoir conservé leurs radioles en position de vie , généralement en partie remontées par les préparateurs pour un effet spectaculaire.
• Paléoenvironnement : Les gisements du Kimméridgien en Espagne correspondent à d’anciens environnements marins peu profonds, clairs et chauds, typiques des écosystèmes récifaux ou péri-récifaux de la période jurassique.
• Mode de vie : Balanocidaris glandifera était un organisme benthique (vivant sur le fond). Ses épines massives suggèrent qu’il pouvait vivre sur des fonds rocheux ou coralliens où l’ancrage et la protection étaient essentiels.
• Régime alimentaire : Comme les autres Cidarides, il utilisait probablement sa lanterne d’Aristote pour racler les algues, les éponges ou d’autres organismes encroûtants du substrat.

Les fossiles de Balanocidaris glandifera sont des spécimens de référence :

1. Préservation Exceptionnelle : La préservation in situ du test avec ses radioles est un événement paléontologique relativement rare pour les oursins.
2. Représentatif du Jurassique : Il est un marqueur typique de l’étage Kimméridgien dans le sud-ouest de l’Europe.
3. Collection : C’est un fossile très recherché et exposé dans les musées du monde entier en raison de son esthétique et de sa rareté lorsqu’il est complet.